Les 100 places, oui, mais les sans place ?
SOUTENONS LES SANS PLACE !
Ces dernières années, la répression policière à l’encontre des biffins était devenue de plus en plus violente et injuste (violences verbales et physiques, piétinement et saisie sans inventaire de la marchandise, etc.). Les biffins sont des gens qui, n’ayant que très peu de moyens pour vivre, récupèrent des objets trouvés qu’ils vendent en périphérie du marché aux Puces officiel de Saint-Ouen. Contre cette répression, ils ont monté une association (Sauve qui peut) et luttent déjà depuis plus de 3 ans. Ils pensent que l'argent public dépensé pour réprimer les biffins pourrait très largement servir à organiser de petits marchés — satisfaisant autant les vendeurs que les habitants.
Aujourd’hui, la mairie du 18e apporte un début de réponse avec le « Carré aux biffins » qui ouvre le 17 octobre sous le pont de la porte Montmartre. Oui, mais voilà. Ce carré ne compte que 100 places pour plus de 600 vendeurs, la crise économique et la répression policière sur les autres marchés aux puces parisiens (Belleville, porte Montreuil, porte de Vanves…) aidant à l’accroissement du nombre des biffins de la porte Montmartre.
Si le « Carré aux biffins » permet à quelques-uns de bénéficier de meilleures conditions de vente,
il laisse la majorité sans place, en proie à une répression qui s’annonce encore plus violente et injuste qu’auparavant.
NON À LA RÉPRESSION DES SANS PLACE !
D’AUTRES ESPACES POUR LES BIFFINS !